30/03/2016 / Sourdure
Sourdure en tournée en mai !
Sourdure invente le grimoire électronique des musiques traditionnelles. Il sera en tournée du 13 au 27 mai: Lyon, Tours, Commana (29, Festival Le Lac avec l’Ocelle Mare), Rennes, Pau, Toulouse, Paris (l’Olympic Café) en compagnie du troubadour fractal Eric Chenaux, puis, pour finir, à Orléans. Tout cela avant sa participation au Festival des Vieilles Charrues le 17 juillet, ouais !
BIO
Sourdure est Ernest Bergez.
Actif au sein de plusieurs formations aventureuses et dévouées aux expériences soniques (Kaumwald, Tanz Mein Herz, Orgue Agnès), Ernest Bergez développe depuis une dizaine d’années une forme hybride et idiosynchrasique de live électronique. Cherchant toujours la potentielle faille dans le réservoir des formes sonores connues, il s’est façonné une approche radicale de la composition à partir des logiques du collage et du détournement ; rencontre violente, combinaison incongrue, conflit d’échelle, asymétrie…Sous le nom de Sourdure, il s’attaque à l’immense friche des traditions musicales et orales d’Auvergne (airs populaires, bourrées, chansons de réveillés, marches de noces…) pour construire une musique composite, difforme, au delà des marges, mais étrangement et solidement ancrée dans le présent. Il aborde ce répertoire avec un esprit de recherche, dans ce qui s’apparente à une mise à l’épreuve totale : transformation des carrures rythmiques, dérive des tonalités, déclinaison des textes, mélanges d’instrumentariums, mais aussi révolution dans ses propres façons de faire. Des airs originaux, Ernest Bergez extrait un panel de caractéristiques : cadence, accentuation, couleur harmonique, micro-motifs, ornements, pour décliner à l’envie de nouvelles tournures mélodiques. La chanson devient un objet expérimental et l’appropriation une forme d’écriture.Architecture à plusieurs strates, l’instrumentarium hybride de Sourdure repose sur quatre pôles : la voix qui « porte », le violon qui « tire », l’électronique qui « entoure » et la podorythmie (rythmes battus aux pieds) qui fait « avancer » le tout dans un mouvement hypnotique. Fiction sonore biscornue, chanson à potentiel polysémique, en français ou en occitan, chaque morceau est une enclave autonome, dotée de son microclimatémotionnel propre.Le premier disque de Sourdure, La Virée, est sorti chez Tanzprocesz et Astruc.
Instrumentarium : voix, violon, pieds, synthétiseur modulaire, traitements audio, sampler, hurgy toy.
~ TOURNÉE FRANCE
13.05.2016 • Lyon • La Biennale de Latence, Le Périscope w/ Jooklo Al Doom, …
14.05.2016 • Cinq Mars la Pile (37) • Concert chez l’habitant
15.05.2016 • Commana (29) l Festival Le Lac w/ L’ocelle mare, …
16.05.2016 • Rennes • Le Terminus
19.05.2016 • Pau • La Centrifugeuse w/ Faune
20.05.2016 • Toulouse • Estancabra
26.05.2016 • Paris • L’Olympic Café w/ Eric Chenaux
27.05.2016 • Orléans • Le 108
24.06.2016 • Campénéac (56) • Tapette Fest
17.07.2016 • Carhaix-Plouguer • Festival des Vieilles Charrues, Scène Gwernig
27.08.2016 • Rostrenen (22) • Festival Fisel
01.10.2016 • Paris • Gonzaï Night, La Maroquinerie
LES INROCKUPTIBLES
« Sur scène, seul avec un violon et d’étranges machines, Sourdure ressemble à un Robinson en plein délire chamanique, visité par des fantômes qui ne demandaient qu’à revenir danser. Sourdure joue une musique primitive mais son nom rime avec futur. »
CHRO
« Avec son maigre groove élastique, ses ritournelles brutales chargées de tension, de débordements imprévisibles et de fulgurances, ses stridences et ses textures salingues, sa frénésie gamine de hachures, ses africaneries imaginaires, son barda de micro-machins grossis à la loupe (et cramés idem), ‘La Virée’ est un disque de laboratoire teigneux, qui fleure la cervelle, le foutre et la betterave, un disque de laboratoire qui tape du pied dans la grange et adresse des pneumatiques à saturne. »