‘une nuit avec le festival permanent’
Au choix : SOURDURE(NT) + BORJA FLAMES + MARC MELIÀ + GASPAR CLAUS (solo)
Parce que le label de Gaspar Claus – Les Disques du Festival Permanent, est aussi une fête permanente, une auberge contemporaine pour des musiciens francs-tireurs qui célèbrent une musique « vivante » avant tout, régalons-nous de rassembler quelques-uns de leurs participants dans leur diversité étonnante !
• BORJA FLAMES (es)
Apprenant des maîtres qu’il faut toujours trahir les maîtres et trahissant alors, d’un seul doigt d’honneur, tous ses pères, frères et cousins (Arthur Russell, Pascal Comelade, ou encore Robert Wyatt ), Borja Flames, à la fois autiste et mélomane, souffle un opulent brasier d’influences fracassées, comme troussées par un Moondog technoïde, tout au long d’une espèce d’opéra mineur qui vous hypnotise dans un dédale d’escalators pour mieux vous balancer dans le vide, quand vous vous y attendiez le moins.
« Une des musiques les plus singulières qu’il soit donné en pâture aux amoureux de pop défricheuse. Borja Flames a le look d’un penseur marxiste mais la présence scénique d’une rock star. Il chante un espagnol de littérature, le parle, le superpose à des sons de laboratoire. » Slate
FORMATION
Borja Flames : voix, guitare, kalimba, clavier
Marion Cousin : voix, clavier, percussions
Paul Loiseau : percussions, batterie électronique
Rachel Langlais : claviers, voix
• SOURDURE (fr)
Cela fait plus de mille ans que, de génération en génération, la création occitane revêt de nouvelles formes. Sous les mains d’Ernest Bergez, alias Sourdure, elle est ici baignée de musique concrète et de résurgences hybrides, de synthèse modulaire et de pratiques transversales.
« Sur scène, seul avec un violon et d’étranges machines, Sourdure ressemble à un Robinson en plein délire chamanique, visité par des fantômes qui ne demandaient qu’à revenir danser. Sourdure joue une musique primitive mais son nom rime avec futur. » Les Inrockuptibles
FORMATION
Ernest Bergez : voix, violon, électronique
• MARC MELIÀ (es)
Après une rencontre imprévue entre le compositeur et musicien Flavien Berger et Marc Melià lors d’un concert à Liège, Flavien Berger inaugure avec l’album ‘Music For Prophet’ de Melià sa première sortie de la collection “La sélection de Flavien Berger” au sein du label LDFP . Marc est un musicien et compositeur né à Majorque et qui vit aujourd’hui à Bruxelles. Son premier album s’inscrit dans cette tradition naissante d’une musique répétitive composée par des robots sensibles pour les humains du futur. Le personnage principal de ce disque, d’où naissent toutes ces boucles progressives et mystiques, ses statues d’arpèges démesurées et la grande variété de ses paysages électroniques, s’appelle Prophet 08, un instrument synthétique déjà mythique.
«Entièrement conçu sur les touches du synthétiseur analogique, Music For Prophet est plus qu’un disque. C’est une véritable performance : l’aboutissement d’une relation intensive à l’instrument.» RTBF
FORMATION
Marc Melià : synthétiseur (prophet 08), voix
• GASPAR CLAUS (solo) (fr)
Lire entre les notes. Faire entendre ce qui respire et ce qui grouille en permanence au fond de toute musique. Peut être s’agirait il d’un violoncelle dans tous ses états si la volonté était simplement d’en montrer toutes les possibilités sonores, tous les assemblages rythmiques, mélodiques, harmoniques. Mais ce n’est pas cela qui cherche ici à prendre la parole. C’est la quête d’une fonction primaire de la musique, une volonté puissante d’échapper au monde, à soi, au moyen d’une exploration à l’aveugle, d’un long morceau emprunté aux limbes sans fond de la joie d’écouter le son dans ses moindres détails. Du bois, des crins de chevaux, de l’acier, des boyaux d’animaux. Ce qui sonne et fait sonner ce violoncelle se met le temps d’un concert au service d’une cérémonie musicale baigné de chamanisme, de rock à l’état brut, de répertoire classique, de profane et de sacré.
FORMATION
Gaspar Claus : violoncelle, concert dans le noir
→ Contact Booking : jullian.muraillesmusic@gmail.com