30/08/2014 / Victor Herrero
Le guitariste espagnol Victor Herrero rejoint notre catalogue !
Le guitariste espagnol Victor Herrero (Tolède) s’inscrit dans la veine instrumentale des grands maîtres de la guitare, d’Andres Segovia (Espagne) à Carlos Paredes (Portugal), en passant par les poètes du flamenco. Son interprétation fine, son riche jeu de cordes et son doux chant d’accompagnement apportent une modernité unique au regard sur le monde qu’il traduit en musique.
~ BIOGRAPHIE
Victor Herrero a été formé à la musique au monastère Franco, érigé dans la vallée montagneuse d’El Valle de Los Caídos (La vallée de ceux qui sont tombés), à l’Ouest de Madrid. Des moines bénédictins lui apprirent les chants grégorien et mozarabe. Il rejoint alors le chœur de l’abbaye qui tourne en Europe (et est même invité sur la bande originale du film ‘Farinelli‘ du réalisateur belge Gérard Corbiau, en 1994). En 2006, Victor enregistre en solo un album de compositions au piano, ‘Connotaciones para piano‘ sous le nom de scène Victor Cicely. Il rencontre alors une musicienne américaine qu’il épousera, Josephine Foster. Victor et Josephine préparent des compositions et jouent ensemble aussi bien sur scène qu’en studio. En 2009 il publie son second album solo, ‘Anacoreta‘ (Bo’Weavil Recordings). C’est un album de compositions écrites pour guitare espagnole, qui, dans l’emploi de différents genres musicaux, témoigne de son parcours d’apprentissage : musiques classique, folklorique et contemporaine sont réunies et retravaillées au prisme de l’influente musique traditionnelle andalouse. À l’été 2013, son troisième album solo, ‘Estampida‘ est publié par les labels Foehn Records et Windbell Japan: il a composé une collection de chansons originales écrites en espagnol, puisant son inspiration dans les musique et poésie d’Espagne et d’Amérique Latine.
~ PRESSE
LA BLOGOTHÈQUE
‘Estampida’ est l’un de nos albums préférés de l’année 2013. On aime la sérénité, le geste sûr et ample, les respirations et la grâce qui se dégagent de ces neuf chansons pour voix et guitare espagnole. Ce disque a le culot de venir de quelque part et de rompre la monotonie des parutions qui ressassent le même idiome, les mêmes figures, les mêmes obsessions, anglaises et américaines. Le plaisir d’écoute y est immédiat, mais on sent aussi sous les belles évidences, le jeu, l’invention, et un appétit pour le monde et les autres peu commun.
FAC MAGAZINE
‘Estampida’ est un produit organique, authentique, serein, mature, transparent, intime et poétique, basé uniquement sur une voix, une guitare et des textes – plus suggestifs qu’explicites – qui par moment semblent comme sortis de l’arbre du Temps. À la recherche de l’essentiel, Victor Herrero devient transcendental.
EL TONTO DE LA LUCES (Espagne)
‘Estampida’ est un bijou : une collection de chansons calmes, chaleureuses et lumineuses dans lesquelles le garçon de Tolède, véritable troubadour, narre des histoires si bien mises en mots qu’elles nourrissent facilement l’imagination de l’auditeur : personnages, situations et scénarios. (…) De la folk sudiste et tellurique, en somme. Un genre de musique qui définit un lieu. Et dans ce cas, un lieu rural, tranquille, agréable et très familier.
BOOMKAT (UK)
En associant les musiques folk, flamenco et classique, Victor Herrero représente et a inspiré une nouvelle voix sur la scène de la guitare acoustique solo. (…) ‘Anacoreta’ ne sonne comme rien de déjà connu – ou presque – et offre une excitante alternative moderne et européenne aux sons de guitare américanisés qu’on entend partout à New York sur Tompkins Square.
SCOTSMAN (UK)
Soi-disant écrit « au coin du feu », ‘Anacoreta’ a le caractère informel de ces sessions où le musicien joue pour son propre plaisir. On y entend de la virtuosité de la plus discrète espèce : Victor Herrero aime le son de son instrument, tout simplement, et ce qu’il peut en sortir. Ses progressions harmoniques sont superbes, et sont remplies de cassures et tournures inattendues.
Victor Herrero – ‘Avellaneda’ (A Take Away Show, by La Blogothèque, 2014)