29/07/2015 / Sourdure
Sourdure rejoint notre catalogue !
Oyez jeunes gens la belle nouvelles que voilà, l’épatant Sourdure rejoint la raïa Murailles en cette rentrée. Ernest Bergez rend hommage en les électrocutant les traditions musicales et orales d’Auvergne (airs populaires, bourrées, chansons de réveillés, marches de noces…) pour construire une musique composite, difforme, au delà des marges, mais étrangement et solidement ancrée dans le présent. Chant rugueux en occitan, violon abrasif, micromotifs et ornements cinglés, rythmiques délirantes tapées du pied, tout y est étonnant, à la croisée des musiques primordiales et de l’ultramodernité, de la chanson brute et des transes technoïdes. Dansant, surprenant, rêveur, frappant comme un bal populaire futuriste. L’une des plus importantes découvertes en France des dernières années.
~ BIOGRAPHIE
Sourdure est Ernest Bergez.
Actif au sein de plusieurs formations aventureuses et dévouées aux expériences soniques (Kaumwald, Tanz Mein Herz, Orgue Agnès), Ernest Bergez développe depuis une dizaine d’années une forme hybride et idiosynchrasique de live électronique. Cherchant toujours la potentielle faille dans le réservoir des formes sonores connues, il s’est façonné une approche radicale de la composition à partir des logiques du collage et du détournement ; rencontre violente, combinaison incongrue, conflit d’échelle, asymétrie.
Le premier disque de Sourdure, ‘La Virée’, est sorti chez Tanzprocesz et Astruc.
Instrumentarium : voix, violon, pieds, synthétiseur modulaire, traitements audio, sampler, hurgy toy.
~ PRESSE
“Sur scène, seul avec un violon et d’étranges machines, Sourdure ressemble à un Robinson en plein délire chamanique, visité par des fantômes qui ne demandaient qu’à revenir danser. Sourdure joue une musique primitive mais son nom rime avec futur.” LES INROCKUPTIBLES
“Avec son maigre groove élastique, ses ritournelles brutales chargées de tension, de débordements imprévisibles et de fulgurances, ses stridences et ses textures salingues, sa frénésie gamine de hachures, ses africaneries imaginaires, son barda de micro-machins grossis à la loupe (et cramés idem), ‘La virée’ est un disque de laboratoire teigneux, qui fleure la cervelle, le foutre et la betterave, un disque de laboratoire qui tape du pied dans la grange et adresse des pneumatiques à saturne.” CHRO
“On trouve dans Sourdure une certaine essence des musiques traditionnelles du Massif Central, au delà de la langue et de la cadence. On trouve le timbre accidenté des instruments à cordes bricolés dans du bois de mangeoire, celui, brûlé à petits feux, du violon familial que l’on décroche peu souvent de l’étagère du linteau de la cheminée, ou les inflexions tourmentées du chant libre universel… On trouve aussi l’ingéniosité, la bidouille, le système D appliqué de tout temps aux musiques populaires, du blues du bayou à la milonga des dockeurs de Buenos Aires, et jusqu’aux musiques électroniques actuelles qui étonnent et séduisent les mélomanes curieux.” AMTA
“Tant pis pour les amateurs de harsh noise que ce nom de Sourdure avait pu allécher : le projet est sur le papier atypique et décalé et ‘La Virée’, collection de réinterprétations et réappropriations de vieux airs du pays, est dans les faits l’un des disques parmi les plus étranges, les plus poétiques et les plus captivants publiés ces derniers mois.” PERTES&FRACAS
VIDEO
Live ‘Festival Souterraine’ Olympic Café, Paris 2015
© image Anatole Buttin