12/01/2019 / GRANDE — de Tsirihaka Harrivel & Vimala Pons
GRANDE — enfin en disque !
Vimala Pons et Tsirihaka Harrivel sont deux figures du cirque contemporain. Ces geeks multi-instrumentistes touche-à-tout présentent depuis 2016 le spectacle GRANDE — sur les scènes de France et d’Europe. Dans la tradition du music hall qui leur est cher, cette pièce à rebours qui célèbre l’amour est jalonnée de hits bricolés de petits instruments laissant en tête de grandes mélodies. Après 3 ans de représentation, l’envie a germé d’un objet qui renfermerait cette musique omniprésente sur scène et dont les spectateurs émus ne peuvent se départir. Epaulés par Olivier Demeaux (Heimat, Cheveu, Accident du Travail), c’est en studio, reprenant les grands thèmes des revues de GRANDE — que les trois filous interprètent, arrangent, bouclent, en un mot: bidouillent, ce disque-OVNI, à la croisée de la musique de film et de l’album-concept. Sont convoqués ici l’expérimentation psychédélique de White Noise, les grandes BO italiennes de Morricone et Rota, ou japonaises de Yokohama et Kawai, s’entremêlant dans cet underground très français, de Brigitte Fontaine à La Grande Triple Alliance Internationale de l’Est. Un grand moment de musique ressentie et frissonnante.
Vimala Pons : chant, clavier, multipad, clarinette, claquettes
Tsirihaka Harrivel : chant, clavier, groovebox, guitare, trompette
Olivier 2mo: basson midi, solo de guitare, cordes synthétiques
Morgan Romagny : synthétiseurs additionnels
→ PRESSE
“Échappée sans fin ou faux plan-séquence à cinq prises qui ne cache pas sa mise, on suit Vimala Pons de dos se débattre comme dans un étrange jeu d’arcade vertigineux, façon Hulk sur fond de musique électronique lascive et décélérée, envapée de voix moelleuses.” Libération
“The songs are based on music used in the Grande — show and are inspired by a love of music hall but also wonky synth pop and classic Italian film soundtracks – the title ‘Rome Yamaha’ just about sums up this convergence of styles. ‘J’ai rien fait’ is both sprightly and tragic, and the tipsy cruise ship waltz of ‘Tranquille’ has a vibe close to I’m Your Man-era Leonard Cohen but with extra injections of clattering, strafing noise (and much higher-pitched vocals).” The Quietus