TRACKLISTING
- Temps en terre 1
- Temps en terre 2
- Temps en terre 3
- Temps en terre 4
- Temps en terre 5
- Temps en terre 6
- Temps en terre 7
- Temps en terre 8
- Temps en terre 9
PRESSE
REVUE ET CORRIGÉE
"Des clins d’œil au blues, à d’autres folklores, et surtout un cinéma pour l’oreille foutraque, curieux, surprenant. One-man-band comme ces musiciens de rue qui fascinent les gamins, grosse caisse sur le dos, grelots aux chevilles, harmonica aux lèvres, cordes sous les doigts. Il y a de ça dans sa musique, mais avec John Cage en ombre portée, ou peut-être, plus encore, Henry David Thoreau pour l’attention aux bruits qui l’entourent."
Revue & Corrigée
"Thomas Bonvalet est un bluesman qui « chante » le blues de notre époque électronique, où les corps se sont dissous dans les circuits imprimés, le circuit bending, où le temps fuit dans un présent sans passé, sans silences, sans corps."
Perte et fracas
"Qui a déjà vu en concert Thomas Bonvalet, alias l'homme orchestre derrière le nom L'Ocelle Mare, sait que c'est un spectacle à lui tout seul. Un acte visuel avant tout. Un homme qui se débat avec son attirail d'instruments hétéroclites, un musicien habité qui sait transmettre son émotion à partir d'une musique improbable. (...) De tous ces objets détournés de leur cruelle destinée, L'Ocelle Mare en tire une poésie abrupte, une musique concrète qui peut se révéler harmonieuse, les bruits de tous les jours transformés en machine rythmique propice à vous entraîner dans leur mécanique chorégraphie boiteuse."
Le son du grisli
"S’il ne sait certainement plus où donner de la tête, Bonvalet garde toujours en elle cette idée d’atmosphère et de brouillon, en tout cas de non-fini, qui fait le charme des disques de L’ocelle mare. Si le dernier d’entre eux est abstrait encore, il l’est moins que les précédents : souvent, en effet, une pulsation l’anime; plus loin, c’est l’histoire d’une sonorité que l’on détériore ; ailleurs encore, une scène de théâtre où se succèdent un métronome, une bande qui peine à la déroule, un lot de cordes molles, une résonance, un larsen…"
MAGIC RPM
"Ces expérimentations à partir d’instruments à cordes et de percussions générées par les objets les plus divers produisent des résultats singuliers mais détonants. »
France Musique
"La particularité de Thomas Bonvalet, ça n'est pas de se servir d'instruments comme un orchestre d'un point de vue polyphonique mais de chercher dans la microphonie, la recherche de timbres, et l'attention des sons. Ce qui est frappant chez Thomas Bonvalet, c'est la transmission d'énergie dans son univers si singulier."
Libé Next
"Le parcours de Thomas Bonvalet est celui d’un dévoreur de notes qui serait tombé au fond du son. (...) 'Temps en terre', nouvel album dont les territoires dessinés aux pieds, aux doigts et à l’orgue à bouche évoquent tour à tour, souvent simultanément la musique baroque, la musique concrète et la techno. Magnifique exploration du son, du souffle et de l'électricité."
STNT
"Thomas Bonvalet est à voir sur scène, en mode 'spectacle vivant' puis à écouter sur disque pour ressentir l'instant pour réentendre ces cris de baleine lancés par les cordes du banjo, ces sourdes percussions crées en tapotant à l'aide de ses claquettes sur sa planche amplifiée. L'atmosphère a ici quelque chose à voir avec le froid de l'usine, des larsens de la métallurgie (!!!) il y a maintenant un souffle et des doigts qui écrivent une musique artisanale et savamment façonnée sur la vitre de l'usine désaffectée. Le disque est peut être l'image figée des sets du bonhomme, mais c'est encore une expérience physique et étonnante qu'on pourra se surprendre à écouter comme on écoute un disque de musique électronique."
REVUE ET CORRIGÉE
"Thomas Bonvalet raconte des histoires à la façon des bruiteurs de cartoons, avec la précision d’un horloger, jeu avant tout percussif, on songe à Derek Bailey ou à Bill Orcutt, mais c’est un assembleur de petites machines musicales évoquant aussi bien Pascal Comelade ou Pierre Bastien. Chaque pièce de ses disques ou de ses concerts est comme une petite boîte à musique déréglée, tournant célibataire, miniatures ouvrant sur des paysages infinis, l’écoute captive..."
L’ocelle mare
Temps en Terre
Date de sortie: 11/10/2017
‘Temps en terre’ est le cinquième disque de l’ocelle mare, et le premier à avoir été enregistré en studio. Les précédents avaient privilégiés des acoustiques fortes et très marquées : l’espace très réverbérant d’un temple protestant pour ‘Serpentement’, les prises de son faites en forêt, sur des étangs et dans des cabanes pour ‘Engourdissement‘, des appartements et des espaces urbains pour ‘Porte d’octobre’, des grottes et des églises pour le premier disque sans titre. Les morceaux de ‘Temps en terre’, eux, sont éclairés d’une lumière plus crue, présentés sous une forme plus brute et proche de la performance en direct. Tous les éléments sont joués et mixés simultanément et en temps réel.
L’instrumentarium y est composite, rustique et paradoxalement sophistiqué : piano, banjo basse six cordes, métronome mécanique, diapasons, claves, frappements de pieds et de mains, mini-amplificateurs, amplificateurs, subwoofer, micros, petite table de mixage, cloches, fragments d’orgue à bouche, concertina, componiums, « stringin it », audio ducker, peau de tambour, moteurs à ressorts…
Enregistré en février et avril 2017 au studio Chaudelande par Emmanuel Laffeach (pistes 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9), en octobre 2016 au studio Brazil par Javier Ortiz Fulton (piste 4) et au téléphone portable (piste 1).
Pochette réalisée avec l’aide de Cléoma Bonvalet Velasco et de Greg Vezon.
l’ocelle mare est Thomas Bonvalet.
Merci à Manuel Duval, John Dieterich, Adrian Riffo, Julien Courquin, Keeby, Manu, Javier, Greg, Susana et Cléoma.
© L’Ocelle mare, Murailles Music & Kythibong 2017