TRACKLISTING
- Home Is Where The Town Stops
- Garbage Truck
- All I Can't Forget
- The Evening Waltz
- Hounded Blues
- A Life Pursuit
- Serenade
- Full Moon
- Light Of Defeat
- Death
- The Rain Falls Hard
PRESSE
FRANCE INTER /NOUVEAU RDV
"C’est le projet d’un musicien qui aime se balader, voire se perdre dans un labyrinthe, celui de la pop moderne. (…) The Patriotic Sunday, ou comment se frotter aux figures de la pop pour mieux les réinvestir. (...) 'All I Can't Forget' est un disque aux allures de nuancier pop - du folk dépouillé à la pop baroque des 60s - que Eric Pasquereau a esquissé tout seul dans le secret de sa chambre, en convoquant les humeurs d’une vie de musicien adulte, et en enregistrant des petits flash musicaux avant de convoquer les copains de La Terre Tremble!!!. Ensemble ils ont secoué les chansons, gardé les accidents de parcours et les fautes de frappe : c’est cette conduite non accompagnée qui a donné tout son charme à leur musique."
NEW NOISE
"Une rencontre impromptue entre les oeuvres folk et pop de Paul McCartney, les travaux magistraux de Lou Barlow en solo ou avec Sebadoh, les perles signées par les génies indé de Pavement ou la pop d’obédience baroque."
TROIS COULEURS
"L’écoute de 'All I Can't Forget', 4è album en dix ans, est un ravissement pour tout fan de pop qui se respecte. On en veut pour preuve des merveilles telles que Garbage Truck, avec sa pulsation de chœurs en contretemps et ses chapelets de piano, la ballade The Evening Waltz et sa fièvre ternaire piquée de guitare rougeoyante, ou encore l'idéale Full Moon, qu'auraient pu jalouser John Lennon et Brian Wilson s'ils étaient encore dans la course. On a beau être habitué aux injustices de l'industrie musicale, c'est toujours dur de voir un tel disque s'éloigner dans l'ombre. À vous, compatriotes, de l'honorer comme il se doit."
MOWNO
'Il n’est point question ici de pop classique en couplet-refrain-pont, mais plutôt de constructions à tiroirs, de mélanges des genres agrémentés d’arrangements inattendus, d’une alternance de tensions et de relâchements. (...) On y perçoit un sens mélodique aigu devenu familier, des variations harmoniques et rythmiques audacieuses, le tout ponctué de quelques dissonances assumées. (...) ‘All I Can’t Forget’ est un voyage tortueux mais passionnant, terriblement touchant, et d’une richesse incroyable. Fourmillant d’idées, passant d’une ambiance à l’autre au sein des morceaux, ce disque est captivant.'
MAGIC RPM
"Une symphonie minimale aux choeurs hoquetants, à la fois étrange et confortable."
SWQW
"Au final, 'All I Can't Forget' est un grand, grand album de pop. De ceux qu'on n'oublie pas. Pop intime et fracassée, genre Sparklehorse à la sauce Joe Haege. Un disque impressionnant et toutes saisons, sans aucun raté ni auto-restrictions, qui impose un degré de classe franchement décourageant pour qui aurait la prétention de sortir un disque de pop ambitieuse dans les mois à venir. Bonne chance en tout cas à ceux qui tenteront de passer derrière."
VILLA SCHWEPPES
"Un membre de Papier Tigre part en solo pour une pop entre baroque et bricolage, avec, comme premier feu, un single Metronomiesque qui annonce un disque de savoir faire. Le bel artwork ne gâche rien, voici une proposition pleine de promesses."
FOUTRAQUE
"On pense par instants à Paul McCartney dans ses albums solo et à Morrissey pour l’art de créer une musique pop harmonique et velouté au soufre avec de l’additif. Cet album aux couleurs anglaises mais réalisé par des Français nous fait penser au même raffinement que le superbe ‘Venus Parade & More Songs Beyond Love’ de A Singer Must Die, soit de la délicatesse pop à absorber jusqu’à pas d’heures."
ALTER1FO
"À la première écoute, on est soufflé par la beauté de perles solaires comme 'A Life Pursuit' ou 'Full Moon', mais petit à petit on comprend que le monsieur n’a rien perdu de son art de subtilement poser des pièges, électrifier les ambiances ou poser de délicats décalages dans ses compos pour leur éviter de se perdre dans les sentiers rebattus. Le plaisir n’en est que redoublé. Un des grands disques de cette rentrée."
FADER PAPER
"Tout simplement un véritable chef d’oeuvre indie-folk. On est vraiment impressionnés par ces onze compositions flamboyantes, par le nombre instruments utilisés et par ces arrangements de très haute facture, qui rappellent Lee Ranaldo ou The Beatles'."
VENTILO
"La musique d’Éric Pasquereau, figure centrale de The Patriotic Sunday, synthétise à elle-seule tout un pan de l’indie pop caractéristique de la première décennie des années 2000, puisant aussi bien dans le renouveau folk que dans les émargements les plus acoustiques des franges rock californiennes."
SILENCE IS SEXY
"Voilà sans doute l'un des trésors les mieux gardés de la pop française (...) Après un 1er album folk somptueux sorti il y a dix ans, Éric Pasquereau revient avec un disque on ne peut plus abouti. Mais de l'eau était déjà passée sous les ponts et ses compositions avaient déjà atteint un niveau tant de complexité que de lyrisme, qu'on retrouve trop rarement chez nos compatriotes. 'All I Can't Forget' fait donc la synthèse des différents styles empruntés jusque là par l'auteur, jouant une pop débridée qui n'est pas sans rappeler avec talent celle d'un célèbre groupe anglais des sixties."
ABUS DANGEREUX
"Entre éclats de riffs de guitare, d’un piano qui bégaie des notes répétitives, un sax discret mais présent et des ballades cristallines qui nous enveloppent, les compos de The Patriotic Sunday se laissent glisser vers un océan de fraîcheur lactée. On pense par instants à Paul McCartney sur ses albums solo et à Morrissey dans l’art de créer une pop harmonieuse et veloutée au soufre avec de l’additif. (…) Une délicatesse pop à absorber jusqu’à pas d’heure."
the patriotic sunday
All I Can’t Forget
Date de sortie: 25/09/2015
Pour décrisper les nerfs qu’il aime se mettre en pelote au sein du très convulsif trio Papier Tigre, comme dans l’ébouriffant collectif ‘La Colonie de Vacances’, Éric Pasquereau aime à pérégriner dans l’histoire labyrinthique de la musique populaire, à la manière d’une chasse au trésor. Il se frotte à ses mythes, s’y mesure crânement, autant pour apprendre à les aimer toujours plus intensément que pour tâcher d’en tirer des sucs encore inédits, d’en dévoiler des territoires encore vierges.
C’est donc sous le fier patronyme THE PATRIOTIC SUNDAY qu’on l’a ainsi vu enfreindre tranquillement les lois du songwriting canonique, album après album, relisant un certain folk d’obédience lo-fi – Lou Barlow, Smog en ligne de mire – à travers le prisme polyfacétique des maîtres brésiliens – de Jobim à Veloso – (‘Lay Your Soul Bare‘, 2005) ; réinvestir le baroquisme tapé de la pop opulente des ’60s (‘Characters‘, 2009) ; ou relâchant les freins sur l’idéalement schizo ‘Actual Fiction’ (2011), qui refusait de choisir entre la douceur et l’affolement, le geste sûr du songwriting le moins désinvolte et les tourniquets dingos de la musique en liberté.
Nous sommes heureux de le voir revenir, armé de ce ‘All I Can’t Forget’ tout à fait enthousiasmant, chargé de chansons supérieures, dont les arrangements obnubilés par le désordre, misent fougueusement sur l’événement et la surprise, à la faveur d’une multitude de bonds indociles d’une case à l’autre (et dans le désordre) de cette grande marelle qu’est la pop music. Encore une fois, Pasquereau a écrit tous les morceaux dans le secret de sa chambre, avant de les soumettre à un groupe versatile chargé de leur faire craquer les jointures. Chaque titre se présente comme un territoire à explorer de fond en comble, un univers en soi. Préférant revendiquer sa belle hétérogénéité plutôt que de tendre à la mesure, ‘All I Can’t Forget’ a ainsi les allures baroques d’un vaste nuancier ensorcelé. Les chansons y sont toujours irriguées par le même sang noir, revêches jusque dans le suave, poussant leur étonnant lyrisme teigne dans tous les retranchements à la fois. Capable d’épancher la plus intime ballade à coups de petits gestes brusques comme de pousser vigoureusement la pop song la plus amène vers le rouge, THE PATRIOTIC SUNDAY emprunte ça et là de très attrayants chemins mélodiques pour mieux en briser les lignes. Quelques-unes des lames les plus fines du marigot rock d’ici, débauchées notamment chez La Terre Tremble!!!, sertissent le disque de choeurs sophistiqués, y lancent lézards électriques, percussions obliques, claviers suspendus ou métal écorché de saxophones inattendus, mettant toute leur érudition cancre au service de ce projet toujours plus maboul et pourtant toujours plus digne et ténu : celui de rédiger disque après disque quelque chose comme un précis théorique ET intestinal de la pop moderne, charriant les chansons comme autant d’objets réflexifs, intimes, jouissifs et émouvants.
Toutes les chansons d’Éric Pasquereau
Arrangé avec Paul Loiseau, Julien Chevalier, Julien Lefeuvre, Léo Prud’homme & Thomas Beaudelin
‘Full Moon’ a été arrangée à l’origine avec Miguel Constantino
Enregistré et mixé par Patrice Guillerme & Éric Pasquereau at cornerbox studios & other places
Masterisé par Joe Lambert
Art par Atelier Bingo
© Murailles Music