Marion Cousin & Kaumwald

NEWS


BIO

Il y a des engagements qui n’ont de circonscription que celle du territoire. La série initiée en 2016 par Marion Cousin promet d’explorer la péninsule ibérique par ses traditions chantées et se propose d’offrir à chaque région choisie une collaboration spécifique, issue de ses envies, de ses rencontres et de ses amitiés. Combien de disques comprendra-t-elle? Quelles formes épouseront-ils? Qui seront ses compagnons de route? Rien ne semble figé ici. Ce second opus ancre le projet dans son terrain de jeu, confirme la naissance d’une série et nous montre surtout l’immense liberté et l’évident plaisir avec lequel ces chants anciens, pas tout à fait oubliés mais déjà rares, se révèlent vivaces, fertiles et résistants aux épreuves du temps.

Ici on se laisse emporter par la voix de Marion qui prend les voiles, quitte les îles de Minorque et de Majorque, où les chants de labour et de cueillette côtoyaient de tristes épopées romanesques et le violoncelle de Gaspar Claus, dans Jo estava que m’abrasava – Chants de travail de Minorque et de Majorque, et nous emporte vers l’Estrémadure, région reculée d’Espagne, documentée en son temps par un Luis Buñuel fasciné par l’aridité, la dureté, la pauvreté de l’existence de ses habitants, par l’isolement de ses villages.

Le film de Buñuel a été tourné en 1933 et ne contient aucun son enregistré sur place. Pourtant ces hommes, ces femmes, ces enfants portent des chants, cela se devine presque sur leurs visages. Et ces chants sont certainement de ces romances proposés ici par Marion Cousin et Kaumwald.

Kaumwald c’est Ernest Bergez et Clément Vercelletto, qui à eux deux forment aussi les deux tiers du trio Orgue Agnès et de là, si on tire les fils, on peut voir apparaître une large famille de musiciens qui aiment décloisonner les genres et faire sonner les outils d’aujourd’hui comme s’ils avaient été chinés en brocante. Ernest de son côté sévit aussi en solo sous le nom de Sourdure, où il met au jour les chants populaires de France avec son violon, sa voix et quelques machines au son brut dont il a le secret.

Le duo pare les chants choisis par Marion d’une électricité organique qui circule entre les lettres, s’insinue parmi les syllabes et relève le groove abimé de ces ritournelles qui semblent n’avoir jamais cessé de se répéter. Le trio qui voit le jour ici propose huit titres arrangés dans une ancienne grange où ont été déployés des circuits électriques quasi fermés qui, outre une absorption et une transformation du chant pour un rendu à la fois étrange et évident, ont aussi mis en rythmes, en harmonies et en textures cette tentative réussie de transmission de ces textes et mélodies empruntés à la mémoire commune, celle des humanités, souvent rurales, qui aiment conter des histoires et offrir ainsi un spectre élargi à nos existences.

Gaspar Claus

FORMATION:
Marion Cousin : voix, shruti-box, percussions
Ernest Bergez : électronique, violon, dotâr, percussions
Clément Vercelletto : électronique,  percussions, shruti-box


LIENS


PRESSE


CONTACT

Booking : Julien Bitaudeau
Promo : Varvara Papaspanopoulou

DISCOGRAPHIE

  • Tu rabo par’abanico

    Les Disques du Festival Permanent / Le Saule2020
    LP / CD / Digital

Concerts passés

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  • DatePaysVilleSalleavec 
  • 24/06/2024FranceThiers (63)La Maison du Haut (orga. Atuba-Fuoc)
  • 21/06/2024FranceBillom (63)La PERM Rien Virgule event
  • 06/04/2024SuisseLucerne (CH)Industrie 9Ublo
  • 05/04/2024FranceVenarey-les-Laumes (21)la Quincaillerieinfos
  • 07/10/2023SuisseSaignelégier (CH) Spiegelberg Festivalinfos event
  • 05/10/2023FranceSaints-en-Puisaye (89)La Maison Composerinfos event
  • 19/08/2023SuisseGenève (CH)Théâtre de l'Orangerieinfos event
  • 18/08/2023FranceNexon (87)festival MULTi-PiSTES, le Sirqueinfos event
  • 03/02/2023SuisseNeuchâtel (CH)Case à Chocs Sara Oswaldinfos event
  • 02/02/2023FranceLyon (69)Le Sonicinfos event
  • 16/12/2022FrancePantin (93)La Dynamo - Banlieues BleuesNo Tonguesinfos event
  • 15/12/2022Pays-BasRotterdam (NL)WORMAGATinfos event
  • 28/05/2022BelgiqueBruxelles (BE)La Cheminée
  • 27/05/2022FranceCherbourg (50)Le Réaume
  • 26/05/2022FranceNantes (44)Festival Wine Nat White Heat, Atelier de Bitche
  • 25/05/2022FranceParis (75)Le Consulat, Souffle(s) #27Gaspar Clausinfos
  • 03/07/2021FranceRennes (35)Les Tombées de la Nuit, Carte blanche au festival Autres Mesures, Chapelle du Conservatoire
  • 02/07/2021FranceCinq-Mars-La-Pile (37)Il Pompei
  • 01/07/2021FranceParis (75)Festival Sonic Protest, Le CENTQUATREStephen O'Malleyinfos
  • 13/06/2019FranceBourges (18)Le NadirVerydubinfos

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Il y a des engagements qui n’ont de circonscription que celle du territoire. La série initiée en 2016 par Marion Cousin promet d’explorer la péninsule ibérique par ses traditions chantées et se propose d’offrir à chaque région choisie une collaboration spécifique, issue de ses envies, de ses rencontres et de ses amitiés. Combien de disques comprendra-t-elle? Quelles formes épouseront-ils? Qui seront ses compagnons de route? Rien ne semble figé ici. Ce second opus ancre le projet dans son terrain de jeu, confirme la naissance d’une série et nous montre surtout l’immense liberté et l’évident plaisir avec lequel ces chants anciens, pas tout à fait oubliés mais déjà rares, se révèlent vivaces, fertiles et résistants aux épreuves du temps.

Ici on se laisse emporter par la voix de Marion qui prend les voiles, quitte les îles de Minorque et de Majorque, où les chants de labour et de cueillette côtoyaient de tristes épopées romanesques et le violoncelle de Gaspar Claus, dans Jo estava que m’abrasava – Chants de travail de Minorque et de Majorque, et nous emporte vers l’Estrémadure, région reculée d’Espagne, documentée en son temps par un Luis Buñuel fasciné par l’aridité, la dureté, la pauvreté de l’existence de ses habitants, par l’isolement de ses villages.

Le film de Buñuel a été tourné en 1933 et ne contient aucun son enregistré sur place. Pourtant ces hommes, ces femmes, ces enfants portent des chants, cela se devine presque sur leurs visages. Et ces chants sont certainement de ces romances proposés ici par Marion Cousin et Kaumwald.

Kaumwald c’est Ernest Bergez et Clément Vercelletto, qui à eux deux forment aussi les deux tiers du trio Orgue Agnès et de là, si on tire les fils, on peut voir apparaître une large famille de musiciens qui aiment décloisonner les genres et faire sonner les outils d’aujourd’hui comme s’ils avaient été chinés en brocante. Ernest de son côté sévit aussi en solo sous le nom de Sourdure, où il met au jour les chants populaires de France avec son violon, sa voix et quelques machines au son brut dont il a le secret.

Le duo pare les chants choisis par Marion d’une électricité organique qui circule entre les lettres, s’insinue parmi les syllabes et relève le groove abimé de ces ritournelles qui semblent n’avoir jamais cessé de se répéter. Le trio qui voit le jour ici propose huit titres arrangés dans une ancienne grange où ont été déployés des circuits électriques quasi fermés qui, outre une absorption et une transformation du chant pour un rendu à la fois étrange et évident, ont aussi mis en rythmes, en harmonies et en textures cette tentative réussie de transmission de ces textes et mélodies empruntés à la mémoire commune, celle des humanités, souvent rurales, qui aiment conter des histoires et offrir ainsi un spectre élargi à nos existences.

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Marion Cousin : voix, shruti-box, percussions
Ernest Bergez : électronique, violon, dotâr, percussions
Clément Vercelletto : électronique,  percussions, shruti-box

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