Marion Cousin & Gaspar Claus

NEWS


BIO

« Au fil des jours, les hommes et les femmes des Baléares ont accompagné leurs travaux et leurs loisirs d’une multitude de chants. C’étaient des airs qu’on fredonnait sans trop y penser, qu’on entendait sans avoir à les écouter, des chansons d’allure simple, tendres et graves, comme mêlées à un paysage et à une vie : des célébrations élémentaires, quelques mots et notes sur l’aube qui vient, sur la montagne minuscule qu’on aperçoit au loin, sur l’arbre qui refleurit encore, des histoires d’amour éternelles, avec leurs rois déraisonnables, leurs mères cruelles, leurs doux amants.

Marion Cousin a recueilli certains de ces chants anciens, « traditionnels », souvent fredonnés mais rarement enregistrés. Sans souci d’exhaustivité, son choix s’est porté sur quelques chansons qu’elle avait particulièrement aimé chanter à son tour. Il faut dire que sa voix se prête aux résurrections : grave et chaude, tour à tour tendre et âpre, douce puis suppliante, souverainement fragile, elle fait résonner et retend le fil du temps sans avoir besoin d’exhiber une éreintante technicité, ou le moindre maniérisme.

Marion a convié Gaspar Claus, non pour habiller ses a capella, ils n’en avaient pas besoin, mais pour nouer avec lui un fascinant dialogue musical, à l’image de celui que l’homme entreprend toujours avec ce qui l’entoure et le déborde. Le violoncelliste, par des bourdons de quinte, de lents arpèges, quelques pizzicati passés dans une saturation, nous restitue la terre, le ciel et le temps devant, dedans lesquels les hommes travaillent, rient et pleurent, vivent et meurent, chantent.

Disque débarrassé donc de toute virtuosité inutile, de toute production superflue qui, à force d’artifices, détruiraient l’art. De cette double sobriété naît une ivresse irrésistible. L’auditeur oubliera vite la provenance de ces romances et chants de travail, Minorque ou Majorque, ne se préoccupera guère de les dater précisément. Il entendra un chant humain des plus poignants, surprendra le sacré naissant du quotidien sans qu’on y pense, sans qu’on cherche à le convier, comme un premier jour, comme une première fois. »

Philippe Crab

FORMATION:
Marion Cousin : voix
Gaspar Claus : violoncelle


LIENS


PRESSE


CONTACT

Booking : Julien Bitaudeau
Promo : Varvara Papaspanopoulou

DISCOGRAPHIE

  • Jo estava que m’abrasava

    Les Disques du Festival Permanent / Le Saule2016
    LP / CD / Digital

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  • 29/06/2024FranceBruère-Allichamps (18)Les Nouvelles Traversées, Abbaye de Noirlacinfos event
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  • 25/05/2022FranceParis (75)Le Consulat, Souffle(s) #27Kaumwaldinfos
  • 03/09/2021FranceVanves (92)Théâtre de Vanves
  • 08/02/2020FrancePoitiers (86)Festival Filmer le travail, Lieu Multiple
  • 01/09/2019FranceAiguelèze (81)Festival Baignade interdite
  • 22/09/2018FrancePerpignan (66)Festival Jazzèbre
  • 20/04/2018EspagneCórdoba (ES)Festival Beautiful Movers, Patio de la Diputación de Córdoba
  • 21/03/2018EspagneMadrid (ES)Festival de Arte Sacro, Sala Cuarta Pared
  • 21/11/2017FranceParis (75)Café de la DanseValparaiso
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  • 09/08/2017FranceMens (38)Festival Mens Alors
  • 15/07/2017FranceArles (13)Festival Convivéncia
  • 08/03/2017FrancePoitiers (86)Auditorium Saint-Germain (orga. Le Confort Moderne) event
  • 15/12/2016FranceParis (75)Espace en cours
  • 11/06/2016FranceParis (75)Le Bal
  • 15/04/2016FranceLes Lilas (93)Le Triton

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« Au fil des jours, les hommes et les femmes des Baléares ont accompagné leurs travaux et leurs loisirs d’une multitude de chants. C’étaient des airs qu’on fredonnait sans trop y penser, qu’on entendait sans avoir à les écouter, des chansons d’allure simple, tendres et graves, comme mêlées à un paysage et à une vie : des célébrations élémentaires, quelques mots et notes sur l’aube qui vient, sur la montagne minuscule qu’on aperçoit au loin, sur l’arbre qui refleurit encore, des histoires d’amour éternelles, avec leurs rois déraisonnables, leurs mères cruelles, leurs doux amants.

Marion Cousin a recueilli certains de ces chants anciens, « traditionnels », souvent fredonnés mais rarement enregistrés. Sans souci d’exhaustivité, son choix s’est porté sur quelques chansons qu’elle avait particulièrement aimé chanter à son tour. Il faut dire que sa voix se prête aux résurrections : grave et chaude, tour à tour tendre et âpre, douce puis suppliante, souverainement fragile, elle fait résonner et retend le fil du temps sans avoir besoin d’exhiber une éreintante technicité, ou le moindre maniérisme.

Marion a convié Gaspar Claus, non pour habiller ses a capella, ils n’en avaient pas besoin, mais pour nouer avec lui un fascinant dialogue musical, à l’image de celui que l’homme entreprend toujours avec ce qui l’entoure et le déborde. Le violoncelliste, par des bourdons de quinte, de lents arpèges, quelques pizzicati passés dans une saturation, nous restitue la terre, le ciel et le temps devant, dedans lesquels les hommes travaillent, rient et pleurent, vivent et meurent, chantent.

Disque débarrassé donc de toute virtuosité inutile, de toute production superflue qui, à force d’artifices, détruiraient l’art. De cette double sobriété naît une ivresse irrésistible. L’auditeur oubliera vite la provenance de ces romances et chants de travail, Minorque ou Majorque, ne se préoccupera guère de les dater précisément. Il entendra un chant humain des plus poignants, surprendra le sacré naissant du quotidien sans qu’on y pense, sans qu’on cherche à le convier, comme un premier jour, comme une première fois. »

Philippe Crab

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Marion Cousin : voix
Gaspar Claus : violoncelle

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  • Jo estava que m’abrasava

    Les Disques du Festival Permanent / Le Saule2016
    LP / CD / Digital

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