Marion Cousin & Gaspar Claus
NEWS
- 27/09/2022
Nouvelle signature : Marion Cousin !
Murailles Music a la joie d’annoncer l’entrée au catalogue de Marion Cousin, collecteuse et transformatrice de chansons traditionnelles de la péninsule ibérique, chants de travail, de labour ou de cueillette, chansons médiévales, épopées amoureuses gondolées, drames divers, prélevées à Majorque, à Minorque, en Estrémadure et ça n’est pas fini… A chaque région, son-sa collaborateur·trice, à chaque collaborateur·trice
BIO
« Au fil des jours, les hommes et les femmes des Baléares ont accompagné leurs travaux et leurs loisirs d’une multitude de chants. C’étaient des airs qu’on fredonnait sans trop y penser, qu’on entendait sans avoir à les écouter, des chansons d’allure simple, tendres et graves, comme mêlées à un paysage et à une vie : des célébrations élémentaires, quelques mots et notes sur l’aube qui vient, sur la montagne minuscule qu’on aperçoit au loin, sur l’arbre qui refleurit encore, des histoires d’amour éternelles, avec leurs rois déraisonnables, leurs mères cruelles, leurs doux amants.
Marion Cousin a recueilli certains de ces chants anciens, « traditionnels », souvent fredonnés mais rarement enregistrés. Sans souci d’exhaustivité, son choix s’est porté sur quelques chansons qu’elle avait particulièrement aimé chanter à son tour. Il faut dire que sa voix se prête aux résurrections : grave et chaude, tour à tour tendre et âpre, douce puis suppliante, souverainement fragile, elle fait résonner et retend le fil du temps sans avoir besoin d’exhiber une éreintante technicité, ou le moindre maniérisme.
Marion a convié Gaspar Claus, non pour habiller ses a capella, ils n’en avaient pas besoin, mais pour nouer avec lui un fascinant dialogue musical, à l’image de celui que l’homme entreprend toujours avec ce qui l’entoure et le déborde. Le violoncelliste, par des bourdons de quinte, de lents arpèges, quelques pizzicati passés dans une saturation, nous restitue la terre, le ciel et le temps devant, dedans lesquels les hommes travaillent, rient et pleurent, vivent et meurent, chantent.
Disque débarrassé donc de toute virtuosité inutile, de toute production superflue qui, à force d’artifices, détruiraient l’art. De cette double sobriété naît une ivresse irrésistible. L’auditeur oubliera vite la provenance de ces romances et chants de travail, Minorque ou Majorque, ne se préoccupera guère de les dater précisément. Il entendra un chant humain des plus poignants, surprendra le sacré naissant du quotidien sans qu’on y pense, sans qu’on cherche à le convier, comme un premier jour, comme une première fois. »
Philippe Crab
FORMATION:
Marion Cousin : voix
Gaspar Claus : violoncelle
LIENS
PRESSE
FIP
« Un voyage merveilleux et hors du temps. »
FRANCE CULTURE
« Magistral et intemporel »
LES INROCKS
« Voix sans âge et comme en stupeur de Marion Cousin, qui imprime par micro-tons d’étranges visions, ressac violent, cru, pierreux, de Gaspar Claus, on pénètre à travers ce répertoire dans les légendes dures des terres bordées de mer. C’est un isolement de fer, guetté par la tourmente et adouci seulement par des mélodies d’origine perdue, vierges ritournelles redites jusqu’au vertige et dont la faible lumière, vacillante mais tenace, vaut tous les soleils. »
TÉLÉRAMA
« Marion Cousin cueille [ces chansons] d’une voix nue, fidèle à leur épure quasiment monocorde, cultivant une austérité étrangement émouvante. Mais le sorcier, c’est Gaspar Claus, qui improvise des dissonances inquiétantes, déconstruit les rythmes pour mieux suspendre dans le temps ces chants ainsi nimbés de drame, d’étrange et de poésie. Singulier et envoûtant. » ∫∫∫
TROIS COULEURS
« Solide comme un roc et pure comme la source, la voix de Marion Cousin se frotte aux mouvements autrement orageux du violoncelliste Gaspar Claus, pour décupler l’effet d’hypnose de ces mantras paysans. »
QOBUZ
« Une voix austère et prenante, déclamant plus que chantant des textes d’un temps qui semble bien lointain, enroulée autour de quatre cordes rauques, parfois titubantes. Cette fusion est une musique hautement poétique mais aussi hautement exigeante. »
CONTACT
Booking : Julien Bitaudeau
Promo : Varvara Papaspanopoulou
'ECHOS' - Marion Cousin 'Matri-medium'
Marion Cousin & Gaspar Claus 'Arreu arreu segadors' (2016)
Marion Cousin & Gaspar Claus 'Jo estava que m'abrasava' (live au Consulat, 25/05/2022)
DISCOGRAPHIE
Jo estava que m’abrasava
Les Disques du Festival Permanent / Le Saule2016
LP / CD / Digital
Concerts passés
- DatePaysVilleSalleavec
- 29/06/2024FranceBruère-Allichamps (18)Les Nouvelles Traversées, Abbaye de Noirlacinfos event
- 30/07/2022FranceBanyuls-sur-Mer (66)Festival de la Rectorie
- 25/05/2022FranceParis (75)Le Consulat, Souffle(s) #27Kaumwaldinfos
- 03/09/2021FranceVanves (92)Théâtre de Vanves
- 08/02/2020FrancePoitiers (86)Festival Filmer le travail, Lieu Multiple
- 01/09/2019FranceAiguelèze (81)Festival Baignade interdite
- 22/09/2018FrancePerpignan (66)Festival Jazzèbre
- 20/04/2018EspagneCórdoba (ES)Festival Beautiful Movers, Patio de la Diputación de Córdoba
- 21/03/2018EspagneMadrid (ES)Festival de Arte Sacro, Sala Cuarta Pared
- 21/11/2017FranceParis (75)Café de la DanseValparaiso
- 27/10/2017FranceOrléans (45)RAMI, Scène Nationale
- 09/08/2017FranceMens (38)Festival Mens Alors
- 15/07/2017FranceArles (13)Festival Convivéncia
- 08/03/2017FrancePoitiers (86)Auditorium Saint-Germain (orga. Le Confort Moderne) event
- 15/12/2016FranceParis (75)Espace en cours
- 11/06/2016FranceParis (75)Le Bal
- 15/04/2016FranceLes Lilas (93)Le Triton
'ECHOS' - Marion Cousin 'Matri-medium'
Marion Cousin & Gaspar Claus 'Arreu arreu segadors' (2016)
Marion Cousin & Gaspar Claus 'Jo estava que m'abrasava' (live au Consulat, 25/05/2022)
NEWS
- 27/09/2022
Nouvelle signature : Marion Cousin !
Murailles Music a la joie d’annoncer l’entrée au catalogue de Marion Cousin, collecteuse et transformatrice de chansons traditionnelles de la péninsule ibérique, chants de travail, de labour ou de cueillette, chansons médiévales, épopées amoureuses gondolées, drames divers, prélevées à Majorque, à Minorque, en Estrémadure et ça n’est pas fini… A chaque région, son-sa collaborateur·trice, à chaque collaborateur·trice
BIO
« Au fil des jours, les hommes et les femmes des Baléares ont accompagné leurs travaux et leurs loisirs d’une multitude de chants. C’étaient des airs qu’on fredonnait sans trop y penser, qu’on entendait sans avoir à les écouter, des chansons d’allure simple, tendres et graves, comme mêlées à un paysage et à une vie : des célébrations élémentaires, quelques mots et notes sur l’aube qui vient, sur la montagne minuscule qu’on aperçoit au loin, sur l’arbre qui refleurit encore, des histoires d’amour éternelles, avec leurs rois déraisonnables, leurs mères cruelles, leurs doux amants.
Marion Cousin a recueilli certains de ces chants anciens, « traditionnels », souvent fredonnés mais rarement enregistrés. Sans souci d’exhaustivité, son choix s’est porté sur quelques chansons qu’elle avait particulièrement aimé chanter à son tour. Il faut dire que sa voix se prête aux résurrections : grave et chaude, tour à tour tendre et âpre, douce puis suppliante, souverainement fragile, elle fait résonner et retend le fil du temps sans avoir besoin d’exhiber une éreintante technicité, ou le moindre maniérisme.
Marion a convié Gaspar Claus, non pour habiller ses a capella, ils n’en avaient pas besoin, mais pour nouer avec lui un fascinant dialogue musical, à l’image de celui que l’homme entreprend toujours avec ce qui l’entoure et le déborde. Le violoncelliste, par des bourdons de quinte, de lents arpèges, quelques pizzicati passés dans une saturation, nous restitue la terre, le ciel et le temps devant, dedans lesquels les hommes travaillent, rient et pleurent, vivent et meurent, chantent.
Disque débarrassé donc de toute virtuosité inutile, de toute production superflue qui, à force d’artifices, détruiraient l’art. De cette double sobriété naît une ivresse irrésistible. L’auditeur oubliera vite la provenance de ces romances et chants de travail, Minorque ou Majorque, ne se préoccupera guère de les dater précisément. Il entendra un chant humain des plus poignants, surprendra le sacré naissant du quotidien sans qu’on y pense, sans qu’on cherche à le convier, comme un premier jour, comme une première fois. »
Philippe Crab
FORMATION:
Marion Cousin : voix
Gaspar Claus : violoncelle
LIENS
PRESSE
FIP
« Un voyage merveilleux et hors du temps. »
FRANCE CULTURE
« Magistral et intemporel »
LES INROCKS
« Voix sans âge et comme en stupeur de Marion Cousin, qui imprime par micro-tons d’étranges visions, ressac violent, cru, pierreux, de Gaspar Claus, on pénètre à travers ce répertoire dans les légendes dures des terres bordées de mer. C’est un isolement de fer, guetté par la tourmente et adouci seulement par des mélodies d’origine perdue, vierges ritournelles redites jusqu’au vertige et dont la faible lumière, vacillante mais tenace, vaut tous les soleils. »
TÉLÉRAMA
« Marion Cousin cueille [ces chansons] d’une voix nue, fidèle à leur épure quasiment monocorde, cultivant une austérité étrangement émouvante. Mais le sorcier, c’est Gaspar Claus, qui improvise des dissonances inquiétantes, déconstruit les rythmes pour mieux suspendre dans le temps ces chants ainsi nimbés de drame, d’étrange et de poésie. Singulier et envoûtant. » ∫∫∫
TROIS COULEURS
« Solide comme un roc et pure comme la source, la voix de Marion Cousin se frotte aux mouvements autrement orageux du violoncelliste Gaspar Claus, pour décupler l’effet d’hypnose de ces mantras paysans. »
QOBUZ
« Une voix austère et prenante, déclamant plus que chantant des textes d’un temps qui semble bien lointain, enroulée autour de quatre cordes rauques, parfois titubantes. Cette fusion est une musique hautement poétique mais aussi hautement exigeante. »
DISCOGRAPHIE
Jo estava que m’abrasava
Les Disques du Festival Permanent / Le Saule2016
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